Cartes d’activité : Les droits des peuples autochtones dans la Constitution canadienne

Les élèves analyseront l’information suivante et les classeront dans l’une des quatre manières de prendre une action civique.

Apporter un soutienLe maire d’Ottawa a accueilli personnellement les manifestants venus en train.
Accepter le rôle de leaderC’est George Manuel, président de l’Union of British Columbia Indian Chiefs, qui a eu l’idée du train « Constitution Express ».
Réunir les leadersDes centaines de chefs et d’aînés de toutes les provinces et de tous les territoires (sauf l’Alberta) ont participé à la première Assemblée des chefs du Canada, afin d’unir leurs efforts concernant les enjeux constitutionnels.
Créer des possibilités d’action citoyenneL’Union of British Columbia Indian Chiefs a loué deux trains pour transporter des groupes de manifestants de Vancouver à Ottawa.
Former un groupe d’actionLe Comité inuit sur les affaires nationales a été créé pour présenter les opinions des Inuits sur la Constitution canadienne.
Coordonner des activitésDes groupes des Premières Nations ont organisé des manifestations sur la Colline du Parlement et devant des assemblées législatives provinciales.
Créer un nouvel organisme nationalLa Fraternité des Indiens du Canada s’est restructurée et est devenue l’Assemblée des Premières Nations.
Sensibiliser le publicDes militants des Premières Nations ont mené une campagne visant à sensibiliser le public aux droits ancestraux des Autochtones et à leurs droits issus des traités.
Diffuser son message à l’échelle internationaleDes chefs des Premières Nations se sont rendus en Grande-Bretagne, en Europe et aux Nations Unies pour plaider leur cause sur la scène internationale.
Attirer l’attentionUn millier de manifestants des Premières Nations ont retenu l’attention lorsqu’ils ont voyagé de Vancouver à Ottawa, à bord d’un train qu’ils avaient surnommé le « Constitution Express ».
Parler aux médiasÀ l’arrivée du Constitution Express à Ottawa, les militants des Premières Nations se sont adressés à des journalistes, qui ont ensuite diffusé de l’information sur les droits des peuples autochtones.
Sensibiliser les collectivitésL’Union of British Columbia Indian Chiefs a organisé des ateliers dans toute la province pour sensibiliser les communautés des Premières Nations à la question des droits et des traités.
Faire pression sur les législateurs britanniquesPlus de 200 chefs autochtones se sont rendus en Angleterre pour rencontrer les parlementaires britanniques et les convaincre de la nécessité de protéger les droits des peuples autochtones.
Faire des exposésDes groupes représentant les Premières Nations, les Métis et les Inuits ont présenté, par écrit et de vive voix, de nombreux exposés officiels au comité parlementaire canadien responsable de la Constitution.
Rencontrer le gouverneur généralLe chef national Noel Starblanket a rencontré le gouverneur général du Canada, au nom de la Fraternité nationale des Indiens.
Présenter une pétition à la ReineLes chefs des Premières Nations ont présenté une pétition à la reine Elizabeth (à titre de chef d’État) pour demander à la reine et au gouvernement britannique de retarder le rapatriement de la Constitution.
Discuter avec les décideurs canadiensDes dirigeants des Premières Nations, des Métis et des Inuits ont rencontré des politiciens et des représentants du gouvernement de tous les niveaux pour exprimer leurs préoccupations concernant les termes dans lesquels la Constitution est rédigée.
Solliciter le soutien des élusDes militants autochtones ont demandé à Peter Ittinuar, le seul député inuit, d’organiser des rencontres avec les principaux décideurs parlementaires.
Apporter de la nourritureTout au long du trajet, lorsque le train s’arrêtait, des gens apportaient de la nourriture et des cadeaux aux passagers pour les encourager.
Participer à une manifestation nationaleDes gens ont voyagé pendant plusieurs jours en train, de Vancouver à Ottawa, pour manifester sur la Colline du Parlement.
Faire un donDes gens ont fait des dons pour payer les frais de location de deux trains, soit 90 000 $, en vue de transporter des manifestants de Vancouver à Ottawa.