(La vidéo commence par une scène d’animation qui offre une vue devant le Parlement du Canada et la flamme du centenaire. La vue fait un zoom avant sur le drapeau canadien en haut de l’édifice.)
La Constitution canadienne. C’est la loi suprême du pays.
(La scène bascule vers un écran vide, puis un rouleau de papier apparaît à l’écran et se déroule de haut en bas. Ce rouleau est la constitution canadienne. Le rouleau s’enroule et quitte l’écran.)
Pourtant, pendant plus de 100 ans, la Constitution n’a pas appartenu au Canada. Elle appartenait à la Grande-Bretagne.
(La scène change pour devenir la vue de Westminster, le parlement britannique à Londres au Royaume-Uni. La scène fait un zoom avant pour arriver à un gros plan qui passe vers le drapeau britannique, puis entre dans un édifice où trois hommes politiques britanniques sont en débat.)
Le Canada devait donc demander la permission à la Grande-Bretagne pour apporter des modifications à la Constitution.
(La scène glisse pour afficher un fond d’écran uni avec deux drapeaux : un drapeau canadien et un drapeau britannique. On porte d’abord notre attention sur le drapeau britannique, alors que le drapeau canadien est flou. Pour symboliser ce changement, l’image du drapeau canadien devient au point, tandis que le drapeau britannique devient flou à l’arrière-plan. La scène fait un zoom arrière à partir du drapeau canadien pour montrer qu’il est sur le toit des édifices du Parlement du Canada. Une foule de Canadiens encercle la flamme du centenaire devant les édifices.)
À la fin des années 1970, le gouvernement canadien a entrepris des démarches pour la ramener chez nous.
(Une nouvelle scène s’insère et fait lentement un panoramique au-dessus d’une longue table où des personnages se parlent et négocient. Un calendrier apparaît et montre l’année 1979. La page du calendrier tombe pour montrer que le temps s’écoule, puis affiche l’année 1980. La page tombe de nouveau et affiche maintenant l’année 1981.)
Comme la Constitution joue un rôle dans la façon dont le Canada est dirigé, toutes les provinces ont participé aux négociations. Ce processus complexe a pris des années.
(La scène se termine sur un fondu, puis la vidéo fait défiler plusieurs photos historiques où l’on voit des groupes de Premières Nations, de Métis et d’Inuits manifester à Ottawa.)
Les Premières Nations, les Métis et les Inuits ont voulu s’assurer que les droits des Autochtones et les droits issus de traités étaient reconnus dans la Constitution. Cela n’a pas été une tâche facile!
(La photo historique disparaît sur un fondu pour faire apparaître un plan vierge où quatre mains venant de l’extérieur de la vue se rejoignent au centre. Lors d’une transition rapide, les mains disparaissent, un globe apparaît dans la scène et commence à tourner.)
Pour atteindre leur but, ils ont utilisé différents moyens, tant sur le plan national qu’international.
(La vue zoome rapidement sur le globe et la scène entre désormais dans le bureau d’un personnage représentant George Manuel. Il est assis à un bureau en train d’écrire sur une feuille de papier. La scène change pour regarder par-dessus l’épaule de George Manuel qui trace une route de Vancouver à Ottawa.)
George Manuel, un dirigeant des Premières Nations de la Colombie-Britannique, a eu une idée. Il savait que pour obtenir l’attention du Parlement, il fallait communiquer directement avec les membres du Parlement.
(La scène zoome sur la feuille qui occupe dorénavant la totalité de l’écran. La route de Vancouver à Ottawa se dessine par une animation et la vue se colore lentement. La vue se transforme rapidement pour afficher un train entrant dans une gare.)
En collaboration avec différents groupes des Premières Nations, il a loué deux trains pour transporter des citoyens préoccupés de Vancouver jusqu’à Ottawa. Il a appelé cela le Constitution Express.
(La vue disparaît sur un fondu et un diaporama de photos historiques apparaît en fondu. La vidéo présente plusieurs photos de Premières Nations, de Métis et d’Inuits assis dans le train Constitution Express.)
Alors que les trains se remplissaient, le mouvement gagnait en ampleur.
(Une photo historique montre un groupe de personnes portant une bannière de bienvenue dans la gare. La vidéo effectue des transitions parmi de nombreuses photos historiques des groupes de manifestants défilant dans les rues, sur les marches du Parlement, etc.)
Avec plus d’un millier de personnes à bord, les trains sont finalement arrivés.
À ce moment, grâce à l’attention des médias, tout le pays était à l’écoute. Le soutien du public a grandi. L’appel pour affirmer les droits des Autochtones et les droits issus de traités a été communiqué haut et fort aux politiciens.
Le Constitution Express a été l’un des nombreux moyens utilisés. Les groupes des Premières Nations, des Métis et des Inuits ont aussi formé des alliances, rencontré des décideurs, présenté des mémoires et gagné le soutien du public partout dans le monde.
(La photo historique effectue une transition vers une photo de la reine Elizabeth II signant la proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982, sur Colline du Parlement. La scène effectue une transition vers un grand montage de différentes photos historiques des groupes de manifestants.)
Les droits des Autochtones et les droits issus de traités ont été confirmés dans la Constitution en 1982, grâce à ceux qui ont pris la parole et trouvé les moyens nécessaires pour que le changement se produise.
(L’écran devient blanc au moment où le logo d’Élections Canada apparaît avec le message : « Élections Canada a conçu cette vidéo en guise de ressource pédagogique destinée aux élèves du secondaire », suivi des coordonnées d’Élections Canada. Le site est www.electionsetdemocratie.ca. Le numéro de téléphone est 1-800-463-6868. Le le numéro de téléphone ATS est 1-800-361-8935.)