Étude de cas : Les peuples des Premières Nations – version en langage simplifié

Carte contextuelle

Carte contextuelle
Photographie en noir et blanc d’un pow-wow à Rat Portage, en Ontario.
Source : Musée McCord, MP-3321

Les communautés des Premières Nations ont leurs façons traditionnelles de se gouverner. Ces façons sont différentes du système électoral fédéral.

Pendant la plus grande partie de l’histoire du Canada, les membres des Premières Nations devaient renoncer à leur statut d’Indien pour pouvoir voter aux élections fédérales.

En 1960, les peuples des Premières Nations ont obtenu le droit de vote sans condition aux élections fédérales.

Cartes d'activité

1867
Aquarelle d’un paysage en noir et blanc. Une famille fabrique un panier en osier au milieu et deux hommes se tiennent debout un peu plus loin à droite.
Source : Avec la permission du musée de la Nouvelle-Écosse

Au moment de la Confédération, le gouvernement fédéral devient responsable des Premières Nations (qu’on appelle « Indiens » à l’époque). Les Premières Nations ne sont pas consultées.

Il faut posséder une propriété pour voter aux élections fédérales. Très peu de membres des Premières Nations ont une propriété.

1869
Portrait en noir et blanc d’un homme, membre des Premières Nations, dans la région des Prairies.
Source : Archives Glenbow, NA-550-9

Pour la première fois, une loi mentionne le droit de vote aux élections fédérales pour les Premières Nations.

Ils peuvent voter, mais seulement s’ils renoncent à leur statut d’Indien.

1876
Photographie en noir et blanc de membres d’un peuple autochtone sur une terre vacante dans l’Ouest canadien.
Source : Archives Glenbow, PA-3069-9

Le Parlement adopte la Loi sur les Indiens. Cette loi explique en détail le « statut d’Indien ».

Les hommes des Premières Nations qui deviennent médecins, avocats ou chefs religieux perdent leur statut d’Indien sans leur consentement. Ils peuvent voter parce que la loi ne les considère plus comme des « Indiens ».

1917
Photographie en noir et blanc des Forces canadiennes qui accueillent pour la première fois dans leurs rangs des soldats autochtones. Les deux rangées du bas comprennent des soldats autochtones dans leur habit traditionnel; les deux rangées du haut comprennent des soldats debout en uniforme.
Source : Bibliothèque et Archives Canada, PA-041366

Le Canada participe à la Première Guerre mondiale. Les hommes et les femmes des Premières Nations qui font partie des forces armées peuvent voter aux élections fédérales.

Ils ne perdent pas leur statut d’Indien.

Après la guerre, ils perdent leur droit de vote s’ils retournent vivre dans une réserve.

1948
Photographie en noir et blanc du sergent Tommy Prince (à droite), 1er bataillon de parachutistes canadiens, en compagnie de son frère, le soldat Morris Prince (à gauche), à une cérémonie d’investiture au Palais de Buckingham.
Source : Bibliothèque et Archives Canada, PA-142289

Tommy Prince et d’autres anciens combattants des Premières Nations parlent devant un comité parlementaire.

Ils expliquent que les peuples des Premières Nations devraient avoir le droit de vote sans condition.

Trois ans plus tard, la Loi sur les Indiens est modifiée, mais les droits de vote des Premières Nations ne changent pas.

1960
Photographie en noir et blanc de John Diefenbaker, du chef Brono, du chef Joe Sangris et du maire de Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest). Les quatre sont debout et discutent.
Source : Université de la Saskatchewan, archives et collections spéciales de l’Université, fonds John G. Diefenbaker MG 411, JGD 3635

Tous les peuples des Premières Nations obtiennent le droit de vote sans condition.

Le premier ministre Diefenbaker avait fait cette promesse à l’élection de 1957.

1996
Photographie du coprésident de la Commission royale sur les peuples autochtones, Georges Erasmus, qui parle au microphone.
Source : La Presse canadienne / Dave Buston
Georges Erasmus est coprésident de la Commission royale sur les peuples autochtones. La Commission déclare que les Premières Nations ne croient pas que le droit de vote peut leur offrir une vie meilleure.
2019
Chef national de l’Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, qui s’adresse à la foule à l’Assemblée des Premières Nations.
Source : La Presse canadienne / Stephen MacGillivray
Perry Bellegarde est le chef national de l’Assemblée des Premières Nations. Il demande à tous les membres des Premières Nations de voter à l’élection fédérale.
Depuis des temps immémoriaux jusqu’à présent
Image en noir et blanc de deux hommes autochtones dans un canot d’écorce à Restigouche, au Québec.
Source : Musée McCord, MP-1452137
Des centaines de Premières Nations se gouvernent depuis des milliers d’années. Chaque nation a son système de gouvernement complexe et sa façon de choisir ses dirigeants.